12ème Congrès Vents d’Ouest – Les conférences

Jeudi 26 novembre 2020

Dr Catherine GUEGUEN*

Un autre regard sur l'enfant grâce aux neurosciences
Grâce aux neurosciences affectives et sociales nous comprenons mieux actuellement le développement des enfants et leurs besoins. C’est une grande chance. Ces connaissance changent vraiment notre regard sur l’enfant et elles montrent que la qualité de la relation entre l’adulte et l’enfant, la bienveillance sont essentiel pour son développement. Une relation chaleureuse, empathique et soutenante a un impact direct sur le cerveau de l’enfant et lui permette de déployer pleinement ses capacités affectives et intellectuelles. L’éducation punitive, les dévalorisations, les humiliations verbales ont un impact aussi néfaste que les coups et peuvent entraîner des troubles du comportement important. Quand les adultes développent leurs compétences émotionnelles et sociales : l’empathie, l’écoute, l’attention à soi et aux autres, les enfants s’épanouissent, même s’ils viennent de milieux très défavorisés. »

Dr Françoise GEROT, Mme Cécile BERTRAND, M.Tristan MILOT*

La voix du petit peuple du silence. De l’écoute de l’enfant, à la sécurité et à la stabilisation émotionnelle de l’enfant et du système
Chutt…Écoutons la voix du petit « Tonne » et de la petite « Fanêtte ».
Parce qu’un enfant qui « tonne » trop fort ou qui se laisse « faner » dans son épanouissement est un enfant qui va mal. Écoutons le bruit de la négligence, des traumatismes, de la parentification, du regard transparent des adultes, sur la trajectoire du développement de l’enfant. Écoutons la voix du petit peuple du silence au travers de leurs maux qui sont perceptibles quand on les regarde et qu’on les écoute. Parce que les enfants d’aujourd’hui sont les enfants de maintenant et seront les adultes et les parents de demain, éclairons de compréhension comment la constitution dans l’enfance de ces traumatismes dits Complexes, continuera de faire du bruit à l’âge adulte.
Chutt… écoutons et observons maintenant le doux bruit de la sécurité et de la régulation émotionnelle, à tous les étages du développement de l’enfant, à tous les étages de l’entourage et à tous les étages du système des intervenants.

Mme Stéphanie BARTH et Mme Catherine SIMON

Syndrome d’Alcoolisation Fœtal (SAF) : ouvrons les dialogues. Du dépistage à l’accompagnement des enfants atteints de séquelles d’alcoolisation fœtale, avec l’association Vivre avec le SAF
Plusieurs enquêtes auprès de femmes et notamment enceintes, sur leur consommation d’alcool pendant la grossesse, nous apportent des éléments sur le sujet. Elles confirment qu’il reste important de continuer de diffuser le message de principe de précaution et de l’expliquer. L’exposition prénatale à l’alcool semble être un sujet mieux connu. Cependant, ce thème est parfois réduit à sa forme la plus sévère, le syndrome d’alcoolisation foetale et de ce fait, sous estimé, non repéré et encore moins diagnostiqué chez les enfants exposés. La connaissance clinique de ces troubles liés à l’exposition prénatale à l’alcool, première cause de déficience intellectuelle, évitable, reste un sujet en cours de développement. Ceci a pour conséquences que le diagnostic trop tardif retarde la mise en place d’aides et de solutions adaptées aux enfants et au système familial. De la dimension collective à l’intimité de chacun, le message d’information et le principe de précaution de s’abstenir de consommer de l’alcool pendant la grossesse doit être partagé sans modération.

M. Stéphane BUJOLD

S’allier la famille : l’apprivoisement pour ne pas s’aliéner
Dans le contexte du 21e siècle, plus les familles sont en difficultés plus elles se tiennent loin des systèmes ayant comme mission de leur venir en aide. Dans ce contexte social où les familles ne présentent pas de demande, il devient nécessaire d’innover et de réinventer le travail de terrain. Le passage de la faute à la responsabilisation requiert un temps d’apprivoisement qui passe nécessairement par la reconnaissance de la compétence de la famille. Un temps où donner du bon, reconnaître les forces et faire vivre des émotions positives permet de développer l’alliance de travail et la confiance nécessaire à tout projet de changement.

Mme Lucia ROMO

Usage, mésusage, addiction sans substance… ouvrons les dialogues avec notre relation aux écrans.
Contenu bientôt disponible

M. Jean-François CROISSANT
Émergence de l’Addictologie sociale : pratiques, concepts et méthodes.
Contenu bientôt disponible

Dr Alain VALLEE
Les thérapies narratives appliquées aux dialogues avec les personnes dont les addictions ont submergé l'existence.
Le Dr Alain Vallée met en place et propose des outils pour créer des dialogues ou conversations constructifs avec des personnes dont la vie (le champs existentiel, leur santé, leurs relations, leurs valeurs…) a été gravement altérée par les conséquences de leurs addictions, il s’inspire à la fois des thérapies « Centrée-solutions » et des pratiques narratives.

Mouvement d’entraide
Mouvement d’entraide : pionnier du travail avec l’entourage
Contenu bientôt disponible

M. Stéphane BUJOLD*
Alliance - Famille : à la rencontre des compétences
Le programme Alliance-Famille a été structuré sur la finalité d’offrir un traitement aux familles concernées par la dépendance dont un enfant est placé par les services de la protection de la jeunesse. Le processus d’affiliation avec la famille permet d’aider les familles qui se voient contrainte à recevoir de l’aide, à aider les parents afin qu’ils puissent ensuite aider leurs enfants et mettre fin à des transmissions intergénérationnelles de schémas de négligence et de maltraitance. Dans le travail avec la famille et les partenaires des autres systèmes, l’esprit de collaboration est privilégié pour éviter les clivages et les disqualifications.

Dr Françoise GEROT et Mme Isabelle GAUTIER

« Rien qu’une rencontre pour me voir ». De l’intention d’une simple rencontre avec le système familial à l’ouverture de la parole des enfants dans des contextes où le dialogue est à la fois inhibée et bouleversé par des processus addictifs
«Maintenant tes yeux me voient!». Au travers de situations cliniques et de la transmission de témoignages, nous explorerons comment l’intention d’une simple et parfois unique rencontre du système ou d’un sous système familial, préside à l’ouverture de la parole dans des contextes ou le dialogue est à la fois inhibé dans son ouverture et bouleversé par les processus addictifs.

Mme Lucia ROMO

Écrans et ados
Contenu bientôt disponible

Mme Josiane PERRAMANT et M. Jean-François CROISSANT

Communication Non Violente (CNV), une respiration bienveillante pour restaurer l’espace de chacun en addictologie
Contenu bientôt disponible

M. Bertrand HENOT

Rejoindre les parents dans leurs intentions en Protection de l’enfance

Intégrer les familles aux réunions de synthèse.
Le but de cet atelier est de permettre aux professionnels d’échanger à propos de leur pratique, de se poser des questions, de trouver quelques pistes.
Il s’adresse autant aux professionnel•le•s qui intègrent déjà les familles, qu’à celles et ceux qui souhaite le faire ou qui ont des réserves et des objections.

Voici quelques questions que nous allons nous poser :
Est-ce que cette pratique incite à parler différemment des familles et des difficultés qu’elles rencontrent, de leurs intentions et de leur potentiels quand elle sont là? Quand elles ne sont pas là ?
Comment procéder lorsque les familles sont présente ? Qui donne la parole à qui ? Quels sont les sujets à aborder ? Quelles questions peut-on poser ? Dans quel ordre ?
Les professionnels doivent-ils se réunir avant ? Ou pas ? Quels sont les intentions et les effets de la présence ou de l’absence de ces réunions préparatoires ?

Déroulement de l’atelier :
Nous écouterons le témoignage d’un papa qui a vécu la réunion où le placement de son fils de 6 mois a été placé.
L’intervenant fera l’exposé d’un protocole qui a été expérimenté sur le département d’Ille et Vilaine.
Les participants pourront témoigner de leur pratique.

Mme Kim JEANNET et Mme Chrystelle LAFUMAS

L’animation de groupe entourage

Notre atelier vous propose un retour d’expérience sur la création d’un groupe spécifique pour les proches de personnes en difficulté avec une problématique addictive.
Comment faire naître puis faire vivre un tel groupe ? Quelles propositions thérapeutiques ? Quelles difficultés rencontrées par les co-animateurs ? Comment les proches peuvent-ils cheminer de « qu’est-ce que je peux faire pour lui » à « qu’est-ce que je peux faire pour moi » ?

Dr Françoise GEROT, Mme Cécile BERTRAND, M. Tristan MILOT

Enfant, entourage, intervenant et institution, vers un nouvelle ESPERANTO ! Prendre en compte les traumatismes complexes en créant un langage cohérent commun et centré sur les compétences et la stabilisation émotionnelle de chacun
A partir, de «la voix du petit peuple du silence», «la voix de l’entourage», «la voix des intervenants et des institutions», comment prendre en compte les traumatismes complexes en créant un langage commun cohérent et centré sur les compétences et la stabilisation émotionnelle de chacun. Ce nouvel «ESPERANTO» allie Écoute, Sécurité, Personnalisation, Émotions, Régulation, Attachement, Nouvel apprentissage, Temporalité, Observation de ce qui est là. En nous référant au programme ACT ( Attachement, Régulation des émotions, Compétences), nous observerons comment la prise en compte des traumatismes complexes de l’enfant, demande également une attention systémique aux besoins émotionnels et à la stabilisation du système, incluant enfants accompagnés, entourage, intervenants et institutions. Comment ne pas re-traumatiser l’enfant, l’adolescent?

M. Bertrand HENOT

Atelier de fabrication de questions narratives pour ouvrir les dialogues avec les parents en Protection de l’enfance

Les informations dont nous disposons à propos des personnes que nous devons accompagner sont parfois assez déprimantes. Ces informations centrées sur l’histoire du problème forme ce que les praticiens narratifs nomment « l’histoire dominante » de la personne. Dominante dans le sens où l’identité de la personne est dominée par une histoire pathologique, traumatique, addictive, une histoire d’abus ou d’abandon, une histoire comme une longue plainte …
Le but des questions va être de faire émerger ce que nous appelons des « histoires préférées », préférées car c’est dans ce genre d’histoire que les personnes préfèreraient se reconnaître.
À partir d’une description comme il en existe tant, nous imaginerons les questions que nous pourrions poser à la personne elle même, mais aussi à sa famille, ses amis, et aux professionnels qui malgré leurs bonnes intentions sont parfois eux-mêmes dominés par l’histoire dominante.
Nous chercherons par nos questions à faire émerger des exceptions (les moments où le problème est moins présent, les capacités à faire face) les intentions des personnes, les valeurs auxquelles elles se raccrochent, et les personnages qui ont eu une influence positive dans leur vie.
Nous allons chercher à les ramener à un moment où leur intention en action a été reconnue par quelqu’un de positivement important dans la vie de la personne.

Déroulement de l’atelier :
Des explications en grand groupe, du travail individuel et en petit groupe, des échanges en grand groupe.

Mme Anne-Lise DUCANDA

Les différentes stratégies de prévention de l’usage précoce des écrans des 0-3 ans auprès des parents, dans une dynamique d’accompagnement à la parentalité
Contenu bientôt disponible

Association vivre avec le SAF (Mme S. BARTH), Association SAF France (Mme S. PALLARDY) et Mme Catherine SIMON

« Vivre avec le SAF » (Syndrome d’Alcoolisation Fœtal : Des parents ouvrent les dialogues.
Du dépistage à l’accompagnement d’un enfant atteint de séquelles d’alcoolisation fœtale.
Quelles démarches sont-elles à mener pour que le diagnostic d’ETCAF, puisse être posé ? Comment vivre avec un enfant qui a connu une exposition prénatale à l’alcool et qui vit avec les séquelles de cette dernière ? Des parents se sont associés à « Vivre avec le SAF », pour y partager leurs doutes, pour y échanger leurs recettes et faire grandir leur envie d’aider leur enfant. Ils ont créé un site internet, des livrets d’aide et l’énergie qu’ils y déploient est riche d’enseignements et de vie pour leurs enfants.

Mme Josianne PERRAMANT

Le « journal créatif », pour se connecter à soi-même

Le Journal Créatif est une approche dynamique du journal intime alliant écriture, dessin et collage. C’est un outil concret et flexible dont on peut se servir autant de manière introspective que de façon ludique et créative. L’objectif clef reste la connexion à soi-même. il permet de créer un espace afin d’écouter les ressentis intérieurs, les pensées, le corps, libérer son stress … Il convient autant aux enfants qu’aux adolescents et aux adultes.
L’atelier proposé permettra d’en découvrir les contours à travers une « courte » mise en pratique.
Si possible, venir avec quelques ingrédients (crayons feutres variés et de couleurs, une paire de ciseau, un bâton de colle, une revue avec des images)

Vendredi 27 novembre 2020

M. Jean-François CROISSANT *

Ouvrir les dialogues avec l’Approche «Centrée Solutions»

La thérapie(TCS)* et plus largement l’approche centrée-solutions (ACS)ont des particularités qui les rendent particulièrement efficientes en addictologie. : addictologie sociale et addictologie exercée en centres de soins ambulatoires ou autres. En rapport avec le thème du Congrès elles facilitent l’ouverture de dialogues coopératifs et existentiels : destinés à rendre la vie de nos interlocuteurs meilleure, comme conjointe ou père ou fille ou collègue ………..
Après plus de deux décennies de pratiques : quelques fils directeurs et des exemples .
Connaissez-vous le tricot Irlandais : un fil et des entrelacs qui ont un sens, un art de les combiner . L’ACS est ainsi : des figures de base incontournables : des séquences réponses -reflets-questions ….bases d’un dialogue centré-solutions et une infinité de possibilités, un style …
Les solutions ce ne sont pas des patchs plaqués sur les problèmes ou livrés en kit. C’est ce que par petits pas les personnes mettent en œuvre et qui rend leur vie meilleure. Les personnes, parfois il faut les définir depuis leur place dans le dispositif d’aide sociale ou de soins : le consommateur, celui qui nous est « orienté » par la justice ; le parent qui est impuissant face à une dérive addictive, le(la) conjoint(e), mais nous ne rencontrons que des personnes à part entière. Et nous tentons de « dialoguer »et d’aider à ouvrir des dialogues centrés-solutions.
Cette approche regarde la vie et les consommations, les forces sur lesquelles bâtir des changements constructifs et les obstacles, les zones d’impuissance et les zones d’influence. Les exceptions à l’intérieur de l’espace problème. Elle offre un regard « en stéréo ».
C’est une posture éthique et un entraînement constant à discerner « ce que la personne veut faire de sa vie » et comment et avec qui parvenir à la rendre aussi bonne que possible. On parlera de construction d’objectifs et d’alliance coopérative ou thérapeutique selon les métiers.
C’est forcément des exemples : jacques son épouse et ses filles ; louise-anne et son fils, thierry sa maison ………et bien d’autres : des traces de dialogues.

*La thérapie centrée-solutions a été élaborée, dans les années 80 au BFTC (Brief Family Therapy Center ) à Milwaukee par une équipe regroupée autour de Steve de Shazer et Insoo Kim Berg qui étaient aussi un couple dans la vie courante. (cf Au-delà des miracles : un état des lieux de la thérapie brève solutionniste : de Shazer Steve, Dolan Yvonne……)ed Satas ; Pour une thérapie brève : le choix du patient comme éthique en psychothérapie Isebaert Luc et Cabié Marie-Christine Ed ERES.

Ressource complémentaire

M. Tristan MILOT *

Soutenir le développement des enfants ayant un traumatisme psychologique complexe
En raison des multiples difficultés auxquelles ils font face, les enfants ayant vécu des traumas psychologiques complexes se retrouvent presqu’inévitablement en nécessité de services des différentes institutions sociales qu’il s’agisse de santé mentale et physique ou, encore, d’un quelconque accompagnement dans diverses facettes de leur vie. Or, les institutions sociales (et les organisations qui les représentent), dans leur forme actuelle, sont très peu outillées pour soutenir efficacement ces personnes. Cette conférence aborde la manière dont ces diverses institutions peuvent s’ajuster dans leur effort de soutenir le développement des enfants ayant un traumatisme psychologique complexe. Nous y présenterons notamment un modèle d’intervention en 10 composantes et utile à cette réorganisation.

M. J.F. CROISSANT, Mme S. RYCKEBOER, Mme C. MARIE *

Supervision individuelle, supervision collective : Prendre du recul, trouver du soutien, nourrir l’espoir, développer sa créativité, retrouver sa boussole. Des modalités pratiques systémiques pour une meilleure ouverture des dialogues
Contenu bientôt disponible

Mme Line CARON et Mme Mireille CARPENTIER

Une affaire de famille
Contenu bientôt disponible

Dr Hervé LE BLAIS et Mme Annick BIGEAULT

Le modèle ACT (Thérapie d’Acceptation et d’Engagement) : une méthodologie au service de soi même en étant relié en pleine conscience à nos représentations et nos émotions, à nos forces
Contenu bientôt disponible

M. François et Mme Monique MOUREAU, M. Marc et Mme Yolande HOURDEQUIN, Mme Paule GAULTIER

Alcool assistance, un mouvement d’entraide pour les personnes et l’entourage
Contenu bientôt disponible

M. Tommy CAROFF et Mme Brigitte DALET*

DAPSA (Dispositif d’Appui à la Périnatalité et aux Soins Ambulatoires) : Favoriser l’accès et la continuité des soins, pour des groupes familiaux en situation complexe, de la période prénatale aux trois ans de l’enfant
Le DAPSA – Dispositif d’Appui à la Périnatalité et aux Soins Ambulatoires

La conférence aura pour but de présenter la façon dont le réseau travaille pour favoriser l’accès et la continuité des soins de groupes familiaux en période périnatale, quand une addiction, une trop grande souffrance psychique ou d’autres difficultés engendrent des conduites d’évitement des adultes, des difficultés à être en lien avec les services positionnés pour eux-mêmes et/ou leurs enfants. Le réseau étant sollicité par des professionnels, nous présenterons ce qui les conduits à nous contacter et la façon dont nous soutenons la continuité des accompagnements, la prise en compte de chacune des problématiques (somatiques, psychiques, sociales, éducatives, …) à l’œuvre, de chacun des services positionnés et de chacun des membres du groupe familial.

M. Jean-François CROISSANT

Pratique d’animation de groupe avec des couples en addictologie
Contenu bientôt disponible

M. Stéphane BUJOLD et Mme Aline GAGNON

L’adolescent et la famille au cœur du plan de soins

Comment votre style de leadership et votre modèle organisationnel peuvent-ils favoriser la prise en compte de la famille de la personne affectée par le processus addictif et soutenir les intervenants dans la réalisation de leur intention de travailler avec la famille.
Le Havre du Fjord, un centre de réadaptation en dépendance pour les adolescents de 12 à 18 ans au Québec est depuis 10 ans engagés dans la mise en œuvre des conditions administratives et cliniques permettant de maintenir au centre de ses actions et du plan de soins de l’adolescent et de sa famille.

Dr. Hervé LE BLAIS et Mme Annick BIGEAULT

Pleine conscience et thérapie ACT (Thérapie d’Acceptation et d’Engagement) en addictologie : Les intervenants, ce qu’ils ressentent, ce qui les empêchent. Ouvrir le dialogue en étant connecté avec ses propres émotions et représentations.

LA THERAPIE D’ACCEPTATION ET D’ENGAGEMENT (Acceptation and Commitment Therapy ACT)

L’ACT fait partie des thérapies comportementales et cognitives (TCC) dites « de 3ème vague ».
L’ACT intègre des approches comportementales (aide à développer des comportements bénéfiques, 1ère vague), cognitives (modification des pensées dites « dysfonctionnelles », 2ème vague) et émotionnelles (meilleure gestion des émotions, plus présente dans la 3ème vague avec les approches de « Pleine conscience »).
L’ACT identifie 6 processus psychopathologiques comme étant particulièrement actifs

Lors de cet atelier nous vous présenterons cette approche thérapeutique pour nous permettre de découvrir en en faisant nous-mêmes l’expérience, ce que nos patients peuvent vivre au cours d’un tel travail et aussi pour nous-mêmes, apprendre à mettre en œuvre une meilleure régulation émotionnelle au service de notre engagement dans les actions qui nous importent le plus sur les plans professionnel et aussi personnel.

Mme Stéphanie ROBERT

L’arbre de vie Narratif en addictologie :
un outil d’expression des forces, des ressources, des valeurs, des espoirs, au service projets des personnes et des équipes’

L’arbre de vie Narratif est issu des Pratiques Narratives développées par Mickael White (Australien) et David Epston (Néo-zélandais)

Les pratiques Narratives sont nées dans les années 80, elles s’inscrivent dans la lignée des courants des Approches Systémiques Centrées sur les ‘Solutions’ des personnes.
Elles ont de nombreuses applications : thérapie, traitement des traumas, interventions suite à des guerres, ou plus spécifiquement en Europe , elles offrent la possibilité de lutter contre la souffrance de personnes accompagnées, d’individus ou d’équipes dans le travail medico-social, milieu éducatif, milieu carcéral, hôpitaux, insertion sociale…

Notre identité est relationnelle et narrative, nous nous construisons à travers nos relations, et l’histoire de ces relations. La relation à soi est médiatisée par celle des autres. Le mot africain ‘Ubuntu’ signifie ‘je suis ce que je suis, grâce à ce que nous sommes tous’.

L’Approche Narrative amène les personnes à se re-lier, à d’autres qui ont contribué à leur vie, et à prendre conscience de leur contribution à leur propre vie.

L’arbre de vie est un support à des conversations de nature hypnotiques, dont le but est d’amener les personnes à se re-associer, à se re-membrer (à redevenir membre), faire appartenance, faire apparaître des figures oubliées, des liens de filiation et d’affiliation. Il s’ agit de se souvenir en se reliant, d’où le jeu de mots ‘remember’ et ‘membering’ qui donne ‘remembering’.
Il permet aux personnes ‘traumatisées’ de parler de leur vie dans des termes qui les rendent plus forts, au lieu de les retraumatiser à chaque étape du récit. Il fait alors émerger les forces, les valeurs, les potentiels, les talents, les capacités, les personnes ressources, les soutiens relationnels, les compétences, et les émotions en lien avec ces compétences.

Cet outil amène les personnes à raconter des histoires ‘vivantes’ appelées ‘Histoires préférées’ (histoire alternatives) à ‘l’histoire dominante’ (celle du problème), faisant apparaître ce qui est important et précieux pour elles, ce qui fait sens existentiellement, favorisant ainsi la recon’quête’ de nouveaux territoires de vie.

L’ Arbre de vie est un outil concret, adaptable individuellement, collectivement, il permet de renforcer l’estime de soi et de restaurer la fierté, d’engranger la résilience, au sein des familles, auprès des fratrie, des enfants placés en famille d’accueil, des parents qui vivent des moments de vulnérabilité, des personnes en voix de désaffiliation, ou bien encore de personnes en relation avec des troubles psychiques, de l’addiction..

La métaphore de l’Arbre facilite les récits de vie des personnes sous l’angle des ressources, grâce aux différentes parties de l’arbre (les racines, le sol, le tronc, les branches, les feuilles, les fruits et les fleurs), et produit des discours riches, porteurs de sens, et de projections pour l’avenir.

Je vous proposerai une démonstration de l’outil, et de vivre une expérience narrative à partir des questions qui favorisent l’expression des compétences, des forces, des rêves, des valeurs, et des personnes, pour entrer doucement dans le Monde des Pratiques Narratives.

Avec plaisir de contribuer à tisser d’autres hiss’toi..res et de vous rencontrer pour enrichir le terreau de mes histoires.
Stéphanie Robert

Mme Josiane JEHANNO

Des parents qui ouvrent des dialogues entre eux et avec leurs jeunes

L’Association Le DIRE. Dire ses émotions et tisser des liens … « Vers qui me tourner quand je ne sais plus que dire, quoi faire et que le pire est possible ? »
Depuis 2005, ce groupe d’aide et de soutien aux familles concernées par une addiction, reçoit les proches des « consommateurs », pour qu’ils puissent ouvrir des dialogues avec ceux-ci :
en mettant des mots sur leur émotions,
en communiquant de manière bienveillante y compris aux décours des phases critiques qui surviennent dans un parcours addictif.
Relever ces défis se fait en groupe qui se réunit une fois par mois. Y participent des parents d’adolescents ou de jeunes majeurs sous emprise addictive, des conjoints, ou encore des enfants adultes impactés par les conséquences du parcours addictif de leurs parents …
Quelques lignes directrices : Dépasser son impuissance pour agir où c’est possible, lâcher -prise sans laisser tomber et restaurer des liens ou les maintenir, définir ses limites, mieux appréhender les logiques addictives et finalement prendre soin de soi pour être en mesure de prendre soin des autres et des relations. Cette association favorise aussi les dialogues consistants qui permettent l’accès aux soins.
Objectifs de l’atelier :
Donner accès aux modalités et à la dynamique qui anime ce groupe depuis 15ans
Avoir accès par des personnes qui l’ont vécues aux cheminements qui mènent à des changements importants face à des situations addictives alarmantes de jeunes (ados et majeurs ), de conjoints ou de parents.

Mme Fabienne POIRIER et Mme Béatrice MENARD

Ouvrir les dialogues entre parents et adolescents autour des conduites addictives
Contenu bientôt disponible

Mme Aline GAGNON

L’adolescent et sa famille au cœur de la planification stratégique de nos organisations
Le Havre du Fjord, un centre de réadaptation en dépendance pour les adolescents de 12 à 18 ans au Québec est arrivé à se distinguer en obtenant la certification avec Agrément Canada, le positionnant comme le premier centre reconnu pour le traitement de la concomitance chez les adolescents au Québec. Il innove en créant les premiers plans de soins psychosociaux. Il contribue au développement de la pratique en réadaptation des personnes affectées par le processus addictif en développant l’application AddictA. Comment le gestionnaire peut-il actualiser ses fonctions de Planifier-Organiser-Diriger-Contrôler et viser l’efficience, le respect des normes en ajoutant des nuances de bienveillance, de créativité, de flexibilité, d’innovation, d’autonomie et de recherche et développements. En plus d’adopter un management humain afin de créer une organisation humaine capable de s’adapter aux réalités changeantes et de maintenir au cœur de ses actions stratégiques l’adolescent et sa famille.

Mme Line CARON et Mme Mireille CARPENTIER

Une affaire de famille
Contenu bientôt disponible

M. Tommy CAROFF et Mme Brigitte DALET

A partir d’une situation clinique fictive, la façon dont évolue la configuration professionnelle autour d’un groupe familial, au gré de l’évolution de la situation
L’atelier aura pour but d’illustrer, à partir d’une situation clinique fictive, la façon dont évolue la configuration professionnelle autour d’un groupe familial, au gré de l’évolution de la situation. Ce sera l’occasion :

  • de questionner les liens et absences de liens entre professionnels, entre professionnels et familles,
  • de repérer les différentes missions déployées, leurs destinataires, leur temporalité, et la façon dont elles peuvent s’articuler,
  • de repérer comment peuvent être anticipées, parfois, les ruptures de parcours,
  • de réfléchir aux possibilités de maintien d’un fil de continuité, de façon à limiter les risques que certaines problématiques de travail ou que certains membres du groupe familial soient laissés de côté face aux besoins de priorisation souvent observés.

Dr Hervé LE BLAIS et Mme Annick BIGEAULT

Pleine conscience et thérapie ACT (Thérapie d’Acceptation et d’Engagement) en addictologie : expérience d’accompagnement de groupe

LA THERAPIE D’ACCEPTATION ET D’ENGAGEMENT (Acceptation and Commitment Therapy ACT)

L’ACT fait partie des thérapies comportementales et cognitives (TCC) dites « de 3ème vague ».
L’ACT intègre des approches comportementales (aide à développer des comportements bénéfiques, 1ère vague), cognitives (modification des pensées dites « dysfonctionnelles », 2ème vague) et émotionnelles (meilleure gestion des émotions, plus présente dans la 3ème vague avec les approches de « Pleine conscience »).
L’ACT identifie 6 processus psychopathologiques comme étant particulièrement actifs. Lors de cet atelier nous vous présenterons cette approche thérapeutique qui peut donc être employée dans les différents domaines de la psychopathologie et donc également, de façon très fructueuse, en addictologie.

M. J.F. CROISSANT, Mme A. GAGNON, Mme S. RYCKEBOER, Mme C. MARIE

Travail familial et approche « centrée-solutions » au quotidien en addictologie
Contenu bientôt disponible